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Coronavirus : une nouvelle assurance et à quel prix ?
Appelées la rescousse par l’état pour financer les mesures prises pour sauver les PME, les compagnies d’assurances se retrouvent une nouvelle fois sur le banc des accusés.
Certaines ont consenti des différés de paiement des primes, des suppressions de franchises, des dons aux hôpitaux, mais ce n’est pas assez. La pandémie n’entre pas dans le champ des garanties couvertes.
15 mars 2022
En santé et en prévoyance(décès), l’impact est négatif
Pire, la pandémie pourrait leur être favorable, les véhicules ayant été remisés au garage, les transports réduits, les assureurs devraient constater en auto une baisse de la sinistralité.
IDEM pour l’assurance dommages, les gens étant confinés chez eux, le nombre de vols a été fortement réduit.
La MAIF en a conscience et a déjà annoncé qu’elle reverserait 100 millions d’euros à ses sociétaires, soit 30 à 40 euros par assuré, d’autres accorderont un mois de cotisation gratuit.
Le versement des indemnités journalières, des capitaux décès, la hausse des frais de soins hospitaliers dépassent largement la diminution des consultations et des dépenses d’optique ou dentaires.
Déjà, il était prévu cette année une hausse moyenne des primes d’assurance de l’ordre de 2.5% sur les complémentaires santé, surtout, le gouvernement réfléchit avec le profession à l’instauration d’une taxe catastrophe sanitaire sur le modèle de la taxe sur les catastrophes.
Créer en 2002 cette taxe incluse dans la taxe d’habitation donc obligatoire, couvre les dégâts dus aux catastrophes naturelles (tremblement de terre, inondations, sécheresse, glissement de terrain, actions mécaniques des vagues…).
Fixée d’abord à 6% puis relevée à 9% en 2004, elle est aujourd’hui égale à 12% du montant de la prime couvrant les dommages, ainsi un conducteur assuré seulement en responsabilité civile n’en paiera pas, alors que ceux assurés tous risques la paieront.